Troisième
partie :
comme il était
au commencement
ainsi est maintenant
et en sera
éternellement...
Cache-moi
de moi-même.
Emplis ces cavités
d’un regard
car mes yeux me sont étrangers.
Protège-moi,
corps et âme,
car je ne vaux rien,
mort vivant
depuis si longtemps.
Deviens aile
et abrite-moi
de ce désir que j’ai
d’être poisson et ver.
Douce est
cette liqueur d’immortalité
qui aveugle
mon moi.
Et masque
mon cœur
car à la longue
lui aussi
je le dévorerai.
Stan Rice, 1975